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La caravane d'Elsweyr
12 décembre 2012

A travers Tamriel partie 1

Journal de Rizakhar, marchand et stratège.

 

 

 

Ecrits de Rizakhar.

 

Je suis arrivé à daggerfall, il était temps. On ne peux plus passer par cyrodiil ces temps-ci, à cause de la guerre qui a plongé les impériaux dans la folie, pour une fois que le problème ne viens pas des Aldmers! Ceux-ci préfèrent étudier reclus dans leur pays et prévoir les issues possibles de cette guerre, bien qu'en d'autres temps ils se serraient empréssés de ravager la cité impériale pour dominer Tamriel. Ce temps là est bien révolu.

J'ai donc du prendre le bateau pour me rendre à déstination et Akatosh sait à quel point je hais la mer. J'avais rencontré ce moine prêchant pour je ne sais quelle divinité qui cherchais un objet particulier au nom de son temple, le temple de Méridia je crois. Celui-ci disait à qui veut l'entendre que l'objet pris étant d'une valeur aussi innéstimable qu'indispensable au temple, qu'une forte récompense serait donné en son échange. Je pris alors sa quête au sérieux quand il annonça le montant : 5000 pièces d'or, 10 kilos en lingots d'or et un sac rempli de pierres précieuses, une récompense qui en aurrait fait frémir plus d'un! Mais un Khajiit connais bien le monde du commerce, et une récompense si mirobolente ne peux signifier que deux choses: soit la tâche était si difficile qu'il faudrait probablement aller chercher son "trésor" dans la george de Merhunes Dagon, soit le "trésor" en question vaudrait bien plus si il m'était donné de le vendre à plus offrant. Je penchait plus pour la deuxième solution. Malheureusement quelqu'un s'était déjà entretenu avec le moine, et cela signifiait donc que je devrais faire équipe. Tssss...

Je me rendis donc à Daggerfall dans une auberge de côte pour rencontrer le chef de compagnie. Mais le voyage se serait mieux passé si on n'avait pas rencontrés ces pirates. On ne me reprendra plus à naviguer sur un bateau marchand! Le capitaine de la caravelle marchande était fort heureusement un habitué des pirates et ne paniquait pas un instant. Il fit décocher ses hommes de centaines de flèches avant que les pirates ne réussissent à nous aborder. Ils avaient avec eux un mage de feu qui envoya la coque de notre bateau en morceaux. Mais j'avais un plan. Je m'adressait alors au second du capitaine, un rougegarde très endurcit et ... "barbare" prénomé Nezran, afin de lui soumettre mon plan. Nous prîment alors les cordes et l'un des notres sauta sur le bateau pirate lors de l'abordage, puis attachat une corde à une poullie sur la voile arrière des pirates, puis attachat ensuite le mécanisme à l'encre du même navire. Pendant ce temps je retennais les pirates à l'aide de l'équipage et Nezran distribuait en vitesse des morceaux de cordes attachés puis nous avons rejoint le pont arrière tout en battant en retraite face aux pirates en surnombre. Le matelot sur l'autre bateau se debarrassa des deux pirates restant sur leur coque de noix, puis il détacha l'encre ce qui eu pour effet de nous projeter, moi et l'équipage, dans la voile inférieur du bateau pirate, hissé par le même matelot quelques secondes avant. En un instant on se retrouvait au commande d'un bateau plus gros et plus équipé, vogant vers la queue de dragon, laissant derrière nous un équipage pirates à l'agonie dans un bateau qui coule, quelle ironie.

Le rougegarde m'a sauvé la vie ce jour là, et le matelot courageux était son jeune frère. Nezran me demanda pour service rendu d'emmener son frère, nommé Azran, parcourir les contrés en cherche de quête et surtout d'entrainement au combat. J'ai accepté avec plaisir mais je suis un mauvais précepteur, aussi Azran devra se débrouiller pour le combat.

Nous sommes arrivés à l'auberge de côte, curieusement nommée "la gourde vide". J'éspère que ce nom est une blague et qu'il y a à boire! Nous entrâmes, il y avait bien du monde pour une auberge isolée des côtes. Nous nous sommes assis à une table et nous avons commandé à boire. L'aubergiste nous à confié que le sel présent en grande quantité dans le vend froid du bord de mer se glissait dans les barils d'eau ce qui les rendait imbuvable et qui forcait l'aubergiste à ne vendre que de l'alcool, d'ou le nom "la gourde vide". Cette auberge possédait tout ce que j'aimais, une tranquilité dévisageante, des maraudeurs montant des plans de richesses autour de sombres tablées, des assassins encapuchonnés et stationnés dans l'obscurité et surtout du Skooma de très bonne qualité importé directement d'Elsweyr, payable sous le comptoir bien évidemment. Nous avons alors fait connaissance Azran et moi. Il était marin avec son frère depuis la mort de ses parents lors de la guerre entre les Orcs et les Brétons. Il prit alors la mer car selon lui l'océan est le seul endroit ou l'on puisse échapper à toute politique et être totalement libre. C'est une opinion qui se défend, j'ai toujours su rester libre sur terre, à chacun son truc. Pendant notre conversation un elfe des bois vint s'assoir à notre table, devinant que nous étions voyageurs, et nous proposa ses services car il fût lui aussi embauché par le moine venu le chercher chez lui. Il s'appelait Lenhir.  Si j'avais su nous nous serions retrouvé au val-boisé plus tôt. Nous attendons tous désormais le chef de compagnie, qui est en retard d'ailleurs!

Le chef de compagnie est enfin arrivé, il s'agit d'un mage Bréton, nommé Farel, très prévisible. Je ne sais pourquoi mais je ne l'aime pas beaucoup, on dirait qu'il cache quelque-chose, mon odorat se met en alerte. Enfin, si il sait gérer une équipe c'est le principal. Donc ça nous fait un archer Elfe, un matelot Rougeguarde et un Mage Bréton. Mon plan pour voler le "trésor" et le vendre à plus offrant tombe progréssivement à l'eau. Peut-être devrais-je faire part de mon stratagème aux autres pour leur faire profiter d'une part plus grande, mais je ne voue aucune confiance au Bréton, alors je me tais.

Les détails de notre objectif sont corsés, il s'agit de récupérer un livre oublié, dans lequel sont enfermés les secrets de la puissance de Molag-Bal. Ce livre perdu était recherché par plusieures personnes depuis que sa légende refit surface, pronnoncé à travers les élugubrations d'un vieux fou habitant  Elinhir à l'enclume, et qui était désormais le centre d'attention de notre compagnie. Nous avons donc pris la route pour l'enclume par la voie des sentiers cette fois. Les routes de la queue de dragon sont rocailleuses et coupantes, retenant toute fertilité du sol et rendant le ciel gris par sa poussière de roche, le tout mélé au sel de mer, aussi nous avancions avec prudence. Une fois arrivé au passage des deux fallaise définissant l'entrée de l'enclume, Lenhir revint en éclaireur nous prévenir d'un danger un peu plus loin concernant des bandits déguisés en garde de l'enclume, piégant ainsi voyageurs afin d'extirper leurs biens. Il nous fallait donc un plan. Farel préfèrait éviter ce chemin et passe par une grotte à se connaissance. Il est vrai que si ce mage avait beaucoup voyagé, il n'en restait pas moins peureux, comme la plupart des mages. Azran et moi voullions plutôt nous emparer des biens que les voleurs ont du amasser auprès des touristes, et Lenhir était plutôt d'accord avec nous. Une fois voté, nous passions à l'action.

Il était trois bandits, tous rougeguardes, ce qui n'en était pas moins difficile. Lenhir et Azran firent alors le tour par la grotte et se retrouvèrent dèrriere les bandits, et Farel et moi avancions comme de simples voyageurs à l'encontre des voyous. Une fois à leur niveau ceux-ci nous prièrent de verser une taxe d'entrée pour ne pas finir en prison, et nous avons fait durer la conversation jusqu'à ce qu' Azran s'empare en douce de leurs sabres et que Lenhir ne les tienne en joue avec son arc. Nous avons bien ri de la façon dont ces cancres se sont fait avoir. Nous les avons attaché à un rocher avec un message planté sur leurs cordages écrit "voleurs, ne pas libérer", le désert de pierre aura raison d'eux. Nous avons atteint Elinhir sans trop de problèmes et avons retrouvé le vieux fou en suivant les cris de démense. Farel s'approcha du vieux borgne mendiant et lui demanda de raconter son histoire. Les propos du vieux étaient incensés et n'avais rien à voir avec notre objectif, alors Farel lui offrit une bourse d'or pour acheter sa parole. Le vieux nous dit alors que Havenheim avait réssussité, et qu'il était en route pour détruire les disciples et les temples de Meridia jusqu'au dernier et réveiller les morts de Tamriel. Tout cela me rapelle étrangement un nécromencien que j'avais rencontré au marais noir une fois, un certain Mannimarco qui avait une idée similaire en tête. Cette prophécie m'était étrangement vraisemblable, j'en ai le souvenir dans un livre que j'ai lu lors de ma formation en guérison à Alinor, en pays Elfique. Le fou ne disait plus rien depuis, malgré les questions incéssantes de Farel sur la prophécie. Je trainait alors le vieux dans une ruelle sombre et sorti mes griffes à un cheveux de son seul oeil valide, et il se mit à table tout de suite. Je luis demandais où il avait entendu pareil dires, et qui l'avait payé pour le dévoiler dans les rues. Il me répondit qu'un moine, visage couvert, l'avait payé pour crier dans les rues et qu'il tenait un livre entre les mains qui portait le titre "Les mystères du marais noir". Je me souvint immédiatement de ce livre, mais je n'avais jamais rien lu sur Havenheim ou une prophécie. "Soit il nous manque des informations, soit le vieux nous raconte des sornettes !" s'écriat Azran, mais je savais qu'il ne mentirait pas au risque de perdre un oeil. Farel nous guida chez un de ses amis vivant à Elinhir ou nous avons pris le souper et enfin dormi. Le lendemain, nous avons pris le temps d'étudier des livres anciens en compagnie de l'ami de Farel, et nous avons appris que le livre "les mystères du marais noir" détenait l'emplacement d'un tombeau  ancien que personne n'a jamais réussi à ouvrir, le tombeau du nécromancien Zachary.

Zachary était un puissant nécromancien dwemer qui avait allié la puissance du réveil des morts avec l'alchimie antique et les gemmes spirituelles noires. Il pouvait faire revenir un mort à la vie de façon définitive, en emplissant l'enveloppe charnelle d'une gemme spirituelle noire et en faisant boire régulièrement une décoction d'anti pourriture à ses revenants pour préserver leurs traits de façon à ne pas éveiller les soupçons. Pour son succès Molag-Bal lui offrit le "livre de la non-vie", servant à se transformer en liche emplie de pouvoir. Ironie du sort, dans sa hâte, Zachary avait mal accompli le rituel et sa transformation  ne fut pas complète et le tua sur le coup. Son corp et ses écrits fûrent maudits des siens et il fût entérré loin des cités dwemers, au marais noir, et la clef fût volontairement perdue.

Cela commençait à faire beaucoup de livres, il fallait maintenant retrouver ce mysterieux moine pour lui faire cracher le morceaux et il n y avait que deux solutions possibles selon la logique de son itinéraire: soit il est parti dans la capitale de Bordeciel, soit il a estimé sa tâche terminé et il est retourné auprès de son maître mais où? Alors nous avons décidé de nous séparer, Farel et Azran sont partis en Bordeciel pour interroger les livres de l'académie de Fortdhiver et accessoirement retrouver le moine, tout ça dans le but de découvrir l'emplacement du tombeau de Zachary, Lenhir et moi avons pris la route d'Alinor afin dans apprendre plus sur cette clef dwemer. Nous nous somme donnés rendez-vous à l'auberge de Gideon au marais-noir dans trois semaines.

Le voyage était long et ennuyeux, mis à part les bandits habituels et quelques bestioles, nous n'avons pas croisé grand chose. Nous traversions maintenant le val-boisé pour atteindre le royaume elfique. J'avais oublié à quel point ces fôrets sont tranquilles. Il y'avait quand même beaucoup de soldats car l'empire s'éteignait et laissait place à la conquête pour plusieurs pays, qui incluait d'ailleurs Elsweyr, ce n'est qu'une question de temps avant que le mane n'envoie un message à tous les Khajiits pour rassembler ses troupes. Nous arrivions maintenant à la frontière et déjà un gardien Sylvestre et Aldmer nous ont acceuillis. Malheureusement, ils me refusait l'entrée malgré le fait d'avoir déjà étudié chez eux mais je m'y attendais, les Aldmers aiment préserver leurs secrets. Seul Lenhir a reçu une audiance pour consulter le livre "les mystères du marais noir". J'en profitait alors pour me rendre à l'auberge de la flêche doré à Falinesti et pour faire un rapport au moine qui nous a engagé et qui séjournait la bas. Ceci fait je m'attend maintenant à attendre plusieurs jours à l'auberge le retour de mon ami Lenhir.

 

à suivre...

 


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